Quatrième de couverture

Voir, et aimer : les couleurs, les arbres de la forêt, les feuilles tombées – ne va pas de soi. Bien au contraire : « La beauté et la vraie richesse sont toujours (…) bon marché et méprisées », puisque « le paradis pourrait être défini comme l’endroit que les hommes évitent ». Tel est l’arrière-plan de Couleurs d’automne, resté jusqu’ici inédit en français.

À l’origine, fasciné par la « maturité » du feuillage – contrairement à celle des fruits, elle
ne s’adresse « qu’à notre goût pour la beauté » –, l’auteur de Walden avait voulu reproduire dans un cahier la couleur exacte des feuilles, au moment où elles montrent les nuances flamboyantes propres à l’Est américain.
Le projet ne vit jamais le jour sous cette forme, mais fournit la matière d’une sorte d’apologie des sens, aiguillonnés par la saison, ses rougeurs, et la beauté des herbes sauvages.

Une illustration de la recommandation que Thoreau notait quelque dix ans plus tôt dans son Journal : « Il faut voir non pas avec les yeux de la science, qui est stérile, ni avec ceux de la poésie juvénile, qui est impuissante (…). Je voudrais que les faits soient exprimés selon des vues plus profondes (…) de telle façon que l’auditeur ou le lecteur ne puisse les reconnaître ou appréhender leur signification sans être lui-même translaté, transporté… »

(titre original : Autumnal Tints)

 

Éditions PREMIÈRES PIERRES

Henry David THOREAU
Couleurs d’automne

Préface de Kenneth White
Traduit de l’anglais (États-Unis)
par Marie-Claude White

année de parution : 2001
ISBN : 2-913534-03-1
format : 12 x 18 cm, 88 pages
prix public : 13,60 euros

 

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Thoreau, Couleurs d’automne
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« Il est certains livres qui malgré leur brièveté – ou peut-être à cause de la discrétion de leur présence – persistent dans l’imagination du lecteur et continuent pour longtemps à exhaler le parfum subtil de leur propos. On les savoure avec la certitude qu’on les rouvrira après les avoir longtemps oubliés et qu’il suffira de tourner leurs pages, comme celles des herbiers d’autrefois, pour que s’offre à nouveau, intacte, la part du réel qu’elles abritent. Au nombre de tels ouvrages comptera désormais cet essai d’Henry David Thoreau […] »
La Quinzaine littéraire