Quatrième de couverture
Au terme de sa
courte existence tumultueuse, le physicien Johann Wilhelm Ritter (1776-1810)
eut le temps de publier un dernier livre, écrit « absolument
pour personne, et même pas pour soi-même, mais seulement pour
le sujet en soi ».
Le « sujet » des énigmatiques Fragments posthumes
pourrait bien être la rencontre avec soi dans la connaissance des choses.
Une « aspiration infinie » dont Ritter, qui découvrit
le rayonnement ultraviolet, note quelle « nest pas
autre chose que la lutte pour lart daimer », soit un
dessein au rebours du programme de mathématisation du monde, lequel
se réalise depuis en domination féroce de la technique et de
léconomie.
Doù
le caractère personnel, intime, et pourtant théorique de ce
texte, où lon croise Herder, Novalis et dautres proches
du jeune physicien, dans un avant-propos aux airs de roman déducation
que Walter Benjamin saluera comme le plus important morceau de prose autobiographique
du romantisme allemand.
(titre original : Fragmente aus dem
Nachlasse eines jungen Physikers. Ein Taschenbuch für die Freunde der
Natur)
Johann
Wilhelm
RITTER
Fragments
posthumes tirés des papiers dun jeune physicien
Vade-mecum à lusage des amis de la nature
Traduit de lallemand
par Claude Maillard
année de parution : 2001
ISBN : 2-913534-02-3
format : 13 x 20,4 cm, 296 pages
prix public : 22,90 euros
Ouvrage
publié et traduit
avec le concours du CNL
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