Quatrième de couverture
Le jeune Heinrich aurait dû devenir tailleur au village comme son père, ou charbonnier et paysan comme son grand-père. Mais « il ne vivait que dans les livres et jugeait à chaque instant quon ne lui laissait pas suffisamment de répit pour lire, aussi aspirait-il par-dessus tout à devenir un jour maître décole. À ses yeux, cétait la position la plus estimable à laquelle il pourrait jamais sélever ».
Or, dans les campagnes reculées de Westphalie, en ce XVIIIe siècle, les places sont rares, et les avanies nombreuses pour qui ne possède ni solides protections ni réel soutien familial. Heinrich en fera lexpérience douloureuse et, ne sachant opposer à ses épreuves que la foi et le « langage du cœur », il passera de surcroît pour un « parfait petit nigaud ». Mais ne nous y trompons pas : sous les dehors dune peinture réaliste et (pré)romantique dun monde aujourdhui disparu, une sourde tension travaille en secret Les Années de jeunesse de Heinrich Stilling. Car si, dans cet épisode de l« histoire vraie » de sa vie, Jung-Stilling (1740-1817) revendique sa sujétion aux décrets de la Providence, quil faudrait seulement décrypter pour y trouver son destin tout tracé, dun même mouvement, cest la vertigineuse question de lautonomie : que faire de mon existence ? quil fait ici enfler de page en page.
(titre original : Henrich Stillings Jünglings-Jahre. Eine wahrhafte Geschichte)
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Johann Heinrich
JUNG-STILLING
Les Années de jeunesse
de Heinrich Stilling
Traduit de lallemand par
Yves Wattenberg
année de parution : 2012
ISBN : 978-2-913534-11-7
format : 12 x 18 cm, 184 pages
prix public : 13,50 euros
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