Livre Hebdo (n° 924, 5 octobre 2012)
« Romans de formation. C'est ainsi qu’on appelait au XVIIIe siècle ces récits d'apprentissage de la vie. Les Allemands leur avaient donné le nom de Bildungsroman. On y voyait un jeune homme, souvent pauvre, s’élever par la fréquentation des arts et des livres. Les années de jeunesse de Heinrich Stilling entre dans cette catégorie. Mais il s’y trouve quelque chose de plus : le style. » Laurent LEMIRE
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La Quinzaine littéraire (n° 1071, 1er novembre 2012)
« Des figures telles que Stilling font preuve d’une constance dans la conscience de soi si forte, si prégnante, qu'elle fait obstacle à toutes les appartenances, à toutes les obligations d’adhésion. Présences éveillées et critiques, sans pourtant céder au négativisme, ce sont des personnalités essentiellement créatrices et subversives à la fois. Elles se manifestent parallèlement au Sturm und Drang, ce mouvement de libération littéraire qui tente de se débarrasser d'un faux classicisme totalement figé ainsi que d’une raideur religieuse paralysée. Une vision toute nouvelle de l’humanité commence à se faire jour autour de Wieland, Klinger et bien d’autres, dont une des articulations est le Bildungsroman, le « roman de formation » dont la Lebengeschichte, le récit de vie de Jung-Stilling est un exemple parfait. Il est probable que les bouleversements politiques issus de la Révolution française ont brisé le déploiement de cette forme très particulière d’intelligences ouvertes, à la fois sensibles et rationnelles, pour faire place à un romantisme rapidement absorbé par un nationalisme de plus en plus impérieux. » Georges-Arthur GOLDSCHMIDT
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Le Temps (1er décembre 2012)
« Chassé de partout, maltraité par sa famille, toujours empli d’espoir et de foi dans un plan divin, Stilling se réfugie dans les livres. Il en a nourri une écriture que Nietzsche estimait "un sommet de la prose allemande". » Isabelle RÜF

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Libération (6 décembre 2012)
« L’aventure, au sens le plus narratif du terme, n’est certes pas le pilier du livre qui raconte plutôt comment vient le mouvement dans un monde immobile. » Mathieu LINDON
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Éditions PREMIÈRES PIERRES

Johann Heinrich
JUNG-STILLING

Les Années de jeunesse
de Heinrich Stilling

Traduit de l’allemand par
Yves Wattenberg

année de parution : 2012
ISBN : 978-2-913534-11-7
format : 12 x 18 cm, 184 pages
prix public : 13,50 euros

 

 

<Stifter, Dans la forêt de Bavière>

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