Histoires littéraires (juil-août-sept 2002)
« Il faut lire, notamment, cette belle leçon inaugurale d’un cours de géographie comparée, évoquant les paradis perdus ou à venir que se construit toute société humaine, “en saillie comme des clous d’or sur le pourtour de la planète, depuis les montagnes du Nippon jusqu’à l’Eldorado du Nouveau Monde”. Tout Reclus est là, une débauche de connaissances, des observations toujours fines et inspirées, fondues en une idée par la sensibilité. On ne sait trop en l’ouvrant ce qui va nous y intéresser et l’on en ressort charmé comme d’une rencontre imprévue. »

Modern & Contemporary France (août 2003)
« The present volume is something of a landmark in the Reclus revival because it reproduces important material originally published in reviews, material which is difficult, if not impossible to find elswhere. […] This should be read by all who study the idea of nature in 19 th-century France. Cornuault provides a general introduction to the volume as well as short prefaces to the individual articles. He underscores Reclus’ endless curiosity, his inductive approach, his willingness to view the human condition as a part of the lived totality that is nature-history. » Ceri CROSSLEY

Le Nouvel Observateur (13-19 juin 2002)
« Grâce à la précision de ses descriptions, l’appauvrissement des sols, les déboisements, les drainages, les crues, la condition animale, la suppression du calendrier chrétien prennent une dimension littéraire doublée d’une réflexion politique et sociale. » Gilles LUNEAU

Lettres d’Aquitaine (fév.-mars 2003)
« Un nouveau Reclus est toujours une expérience. Celui-ci, composé de quelques textes soigneusement choisis par Joël Cornuault, surprendra ceux qui ne veulent le voir que dans cet habit [de “géographe le plus prolifique de tous les temps”]. Ce serait bien méconnaître sa pensée qui brasse géographie, certes, mais aussi politique, histoire, philosophie, esthétique et poésie. » Claude CHAMBARD

Bulletin critique du livre en français (nov. 2002)
« On ne peut que recommander la lecture de ces pages, souvent encore de grande actualité, à bien des pratiquants de cette discipline qui s’attachent de nos jours, avec obstination, à la dévoyer. »

Urbanisme (sept.-oct. 2002)
« La géographie déborde ici son cadre universitaire. Les dimensions physiques, politiques, historiques, humaines, philosophiques, esthétiques, sensibles…, sont croisées, elles échappent à un carcan disciplinaire et se fondent pour présenter une culture de la vie. » Laurence FEVEILLE

Le Figaro (12 déc. 2002)
 Les textes rassemblés par Joël Cornuault jalonnent l’existence du géographe. Mais le lecteur prendra plaisir à découvrir ceux qui datent de la première époque de Reclus ; lorsqu’il est encore un jeune homme en rupture de ban, socialiste, un brin vagabond et sur le point de passer dans le camp des anarchistes. Le meilleur exemple étant l’arrivée à La Nouvelle-Orléans, en 1855. Derrière le géographe, pointe le militant exaspéré qui brosse un tableau sans complaisance d’une métropole sans cesse menacée par les incendies et les explosions où périssent chaque année près de mille victimes, et où règnent la violence, l’iniquité et le racisme. » Anne MURATORI-PHILIP

Le Temps (24 août 2002)
« L’anthologie que présente Joël Cornuault offre une bonne approche de l’œuvre de cet homme généreux dans sa vie comme dans ses écrits […]. Il avait construit une représentation de “l’homme complet, en communion avec la terre, avec la science, l’art et l’humanité”. Cette anthologie reflète sa vision à la fois protestante et matérialiste. » Isabelle RÜF
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Anarlivres.org
 […] très beau recueil de textes d’Élisée Reclus. Trop souvent, dans nos milieux, nous négligeons l’aspect esthétique de nos productions dans une sorte de rigorisme ascétique. Et c’est dommage ! Ce livre est là pour nous le rappeler : qualité de la couverture et de la typographie mettent en valeur la pensée de l’auteur. »
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La Libre Belgique (28 juin 2002)
« Vingt textes qui reflètent la diversité des thèmes traités par le géographe, libertaire et poète qui se doublait d’un bourreau de travail […]. » Francis MATTYS

Sud Ouest (23 mai 2002)
« […] les textes d’Élisée Reclus que Joël Cornuault propose de découvrir ont une résonance actuelle, ou le charme des débats d’idées passionnés du temps. » Philippe THOMAS

ArtsLivres.com (1er juin 2008)
« Dans les premières pages, Joël Cornuault évoque la convergence entre ces questions [celles de Reclus] et celles qui se posent plus crucialement encore au XXIe siècle. Il souligne la « fraîcheur, dans l’intention et l’expression, absente des théories à la mode, des sondages auxquels chacun est intimé de répondre chaque jour » des réponses du géographe. En publiant cette édition, son intention n’était pas « de faire admirer la prophétie […] mais de créer plutôt un support de réflexion valable, à partir duquel chacun pourra tirer ses variations personnelles, la signification du texte pour lui, dans le calme d’une lecture “à l’écart”. Il importe de créer l’espace et le temps d’une résistance profonde (p.15) ». Mission accomplie. Il importe que des hommes comme Cornuault aient à cœur de rapprocher les époques ; grâce à eux, « l’homme vraiment civilisé » paraît moins éloigné. » Denis SANDOZ
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Éditions PREMIÈRES PIERRES

Élisée RECLUS
Du sentiment de la nature
dans les sociétés modernes
et autres textes

Anthologie composée, présentée et annotée par Joël Cornuault

année de parution : 2002
ISBN : 2-913534-04-X
format : 13 x 20,4 cm, 224 pages
prix public : 22 euros

Ouvrage publié avec la collaboration
d’Alain Pengam

 

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